Le réseau Compact... et la crise
La crise, comme dirait une amie, c'est un peu "comme un oeuf dur sans mayo devant le JT de 13 heures sur TF1..." Difficile à avaler. Et pourtant...
N'est ce pas le moment où jamais pour s'arrêter de courrir en tous sens, de prendre la voiture pour 2 km, de partir en vacances en avion, d'acheter le dernier gadget, de changer d'ordi tous les 2 ans, etc...
Un moment pour s'arrêter et réfléchir...
Quel sens ais-je envie de donner à ma vie?
Ma vie a-t-elle un sens dans la surconsommation?
Quelle place je prends / j'accepte / je choisis sur cette planète?
Qu'est-ce que j'espère pour moi-même et mes enfants et les futures générations?
La crise, c'est peut-être le bon moment pour se poser ces questions... et tenter d'y trouver une ou plusieurs réponses...
Est-ce-que ne plus pouvoir s'acheter le dernier jeu vidéo ou ne plus pouvoir se payer une semaine au soleil va me rendre malheureux? Non, certainement pas. Nos parents et grands-parents n'avaient pas accès à tout ça, et ils n'étaient pas maheureux pour autant! Toutes les études le disent: c'est dans les années 60, où la plupart des français n'avaient pas encore la télé et surement pas 2 voitures par foyer, que l'indice du bonheur était le plus élévé... Pas de jeux vidéos, mais pas de stress au boulot non plus. Une vie plus simple, plus cool. Où l'en s'entraidait entre voisins et amis.
photo: yahoo!
Et puisque la crise nous est imposée, essayons d'en profiter pour voir le côté positif... (oui, je sais, pour certains, c'est pas facile.)
Si on achète moins, on pollue moins.
Si on pollue moins, on rejette moins de CO2 dans l'atmosphère.
S'il y a moins de CO2, on va freiner le réchauffement climatique... Et ben ça, c'est pas rien!!!
Dans la liste des avantages à devenir compacteur/compactrice, on trouve, en vrac:
- freiner le réchauffement climatique, comme on vient de le voir
- freiner la raréfaction des matières premières (une croissance infinie est impossible sur une planète finie: il nous reste pour environ 50 ans de pétrole et 80 de fer, par ex) Ce qui n'est pas acheté n'est pas produit
- freiner l'utilisation d' énergies (pétrole, gaz, charbon) pour produire ces objets mais aussi pour les acheminer jusqu'à nous
- freiner la pollution: décharges sauvages et incinération; ce qui n'est pas acheté ne finira pas à la poubelle (moyenne de vie d'un objet: 3 jours!)
- freiner la pollution des sols et de l'eau par les pesticides, les engrais, etc (en achetant moins mais mieux: bio par ex)
- freiner la pollution de l'air en feinant/supprimant la voiture, l'avion, les pesticides, etc
- désencombrer sa maison pour (re)trouver un espace de vie zen et agréable
- travailler moins pour s'acheter moins d'objets... et passer du temps à faire ce qui nous plaît vraiment
- voyager autrement et passer des vacances différentes
- j'en passe et des meilleures...
Et puisqu'il nous reste 4 à 10 ans pour changer radicalement nos habitudes, moi je trouve que la crise arrive pile au bon moment (toujours mieux maintenant que dans 15 ans!)
Alors prendre le temps de réfléchir... oui. Et puis agir!
Car je trouve qu'il n'y a rien de pire que de rester chez soi à se lamenter sur le réchauffement climatique et la pollution ambiante, en se disant que le gouvernement (tous les gouvernements en fait) doit faire quelque chose... sans prendre soi-même sa part de responsabilité...
Devenir compactrice me permet de reprendre possession de ma vie, de ce que je veux pour moi et mes enfants, c.a.d. une planète propre où il fait bon vivre. En agissant au quotidien, je ne me sens plus frustrée... Je fais partie du problème quand je surconsomme, mais je fais partie de la solution quand j'arrête. Et ça, ça fait vraiment plaisir...
A la journaliste qui me demandait hier: "Alors, vous êtes fière de ne plus rien acheter?"... j'ai eu un blanc... et ça m'a fait rire. Je ne m'étais jamais posé la question!
Fière de quoi? De rester chez moi à bouquiner quand je pourrais militer activement aux Amis de la Terre ou à Greenpeace? Alors franchement, devenir compactrice pour moi... c'est la version soft et paresseuse pour participer (à mon échelle) à la sauvegarde de la planète.
Et si en plus, j'évite le supermarché (une corvée!) la malbouffe, les embouteillages, l'encombrement de la maison, l'endettement, etc... je suis ravie!!! Pas fière, non, juste ravie.
Et vous, vous vous sentez comment?
Hélène
ps: 1/ jeudi 9 avril, un spécial "la crise: de nouveaux comportements apparaissent-ils?" sur France Inter de 7h à 9h. Vous pourrez entendre (30 sec?) Laure et moi-même.
2/ Je n'ai pas eu le temps de vous parler du n° 1 de Terra Eco, que le n° 2 vient de sortir en kiosque... Le dossier "Sommes-nous prêts à consommer mieux?" nous apprend que "92% des français se disent prêts à réduire leur consommation"... Vous voyez, c'est ringard de surconsommer... alors que de devenir Compacteur, c'est tendance!
N'est ce pas le moment où jamais pour s'arrêter de courrir en tous sens, de prendre la voiture pour 2 km, de partir en vacances en avion, d'acheter le dernier gadget, de changer d'ordi tous les 2 ans, etc...
Un moment pour s'arrêter et réfléchir...
Quel sens ais-je envie de donner à ma vie?
Ma vie a-t-elle un sens dans la surconsommation?
Quelle place je prends / j'accepte / je choisis sur cette planète?
Qu'est-ce que j'espère pour moi-même et mes enfants et les futures générations?
La crise, c'est peut-être le bon moment pour se poser ces questions... et tenter d'y trouver une ou plusieurs réponses...
Est-ce-que ne plus pouvoir s'acheter le dernier jeu vidéo ou ne plus pouvoir se payer une semaine au soleil va me rendre malheureux? Non, certainement pas. Nos parents et grands-parents n'avaient pas accès à tout ça, et ils n'étaient pas maheureux pour autant! Toutes les études le disent: c'est dans les années 60, où la plupart des français n'avaient pas encore la télé et surement pas 2 voitures par foyer, que l'indice du bonheur était le plus élévé... Pas de jeux vidéos, mais pas de stress au boulot non plus. Une vie plus simple, plus cool. Où l'en s'entraidait entre voisins et amis.
photo: yahoo!
Et puisque la crise nous est imposée, essayons d'en profiter pour voir le côté positif... (oui, je sais, pour certains, c'est pas facile.)
Si on achète moins, on pollue moins.
Si on pollue moins, on rejette moins de CO2 dans l'atmosphère.
S'il y a moins de CO2, on va freiner le réchauffement climatique... Et ben ça, c'est pas rien!!!
Dans la liste des avantages à devenir compacteur/compactrice, on trouve, en vrac:
- freiner le réchauffement climatique, comme on vient de le voir
- freiner la raréfaction des matières premières (une croissance infinie est impossible sur une planète finie: il nous reste pour environ 50 ans de pétrole et 80 de fer, par ex) Ce qui n'est pas acheté n'est pas produit
- freiner l'utilisation d' énergies (pétrole, gaz, charbon) pour produire ces objets mais aussi pour les acheminer jusqu'à nous
- freiner la pollution: décharges sauvages et incinération; ce qui n'est pas acheté ne finira pas à la poubelle (moyenne de vie d'un objet: 3 jours!)
- freiner la pollution des sols et de l'eau par les pesticides, les engrais, etc (en achetant moins mais mieux: bio par ex)
- freiner la pollution de l'air en feinant/supprimant la voiture, l'avion, les pesticides, etc
- désencombrer sa maison pour (re)trouver un espace de vie zen et agréable
- travailler moins pour s'acheter moins d'objets... et passer du temps à faire ce qui nous plaît vraiment
- voyager autrement et passer des vacances différentes
- j'en passe et des meilleures...
Et puisqu'il nous reste 4 à 10 ans pour changer radicalement nos habitudes, moi je trouve que la crise arrive pile au bon moment (toujours mieux maintenant que dans 15 ans!)
Alors prendre le temps de réfléchir... oui. Et puis agir!
Car je trouve qu'il n'y a rien de pire que de rester chez soi à se lamenter sur le réchauffement climatique et la pollution ambiante, en se disant que le gouvernement (tous les gouvernements en fait) doit faire quelque chose... sans prendre soi-même sa part de responsabilité...
Devenir compactrice me permet de reprendre possession de ma vie, de ce que je veux pour moi et mes enfants, c.a.d. une planète propre où il fait bon vivre. En agissant au quotidien, je ne me sens plus frustrée... Je fais partie du problème quand je surconsomme, mais je fais partie de la solution quand j'arrête. Et ça, ça fait vraiment plaisir...
A la journaliste qui me demandait hier: "Alors, vous êtes fière de ne plus rien acheter?"... j'ai eu un blanc... et ça m'a fait rire. Je ne m'étais jamais posé la question!
Fière de quoi? De rester chez moi à bouquiner quand je pourrais militer activement aux Amis de la Terre ou à Greenpeace? Alors franchement, devenir compactrice pour moi... c'est la version soft et paresseuse pour participer (à mon échelle) à la sauvegarde de la planète.
Et si en plus, j'évite le supermarché (une corvée!) la malbouffe, les embouteillages, l'encombrement de la maison, l'endettement, etc... je suis ravie!!! Pas fière, non, juste ravie.
Et vous, vous vous sentez comment?
Hélène
ps: 1/ jeudi 9 avril, un spécial "la crise: de nouveaux comportements apparaissent-ils?" sur France Inter de 7h à 9h. Vous pourrez entendre (30 sec?) Laure et moi-même.
2/ Je n'ai pas eu le temps de vous parler du n° 1 de Terra Eco, que le n° 2 vient de sortir en kiosque... Le dossier "Sommes-nous prêts à consommer mieux?" nous apprend que "92% des français se disent prêts à réduire leur consommation"... Vous voyez, c'est ringard de surconsommer... alors que de devenir Compacteur, c'est tendance!