Un monde matériel... (l'invité du vendredi)
Romain a commencé "l'expérience Compact" le 1er janvier 2009... Il vit à Nantes et a créé le blog "Compact Nantes" à lire ici. C'est notre invité du vendredi...
Avec l'arrivée des premiers rayons de soleil sur la côte ouest, on sent le printemps arriver et avec lui, l'envie d'ouvrir en grand les fenêtres de l'appartement pour laisser entrer l'air neuf. Comme Henry David Thoreau, près de son étang, on pourrait aussi sortir de la maison tout le mobilier et les objets qui sont restés trop longtemps à prendre la poussière. C'est d'ailleurs le principe du magnifique Material World de Peter Menzel, où des familles du monde entier sont photographiées devant leur maison avec leurs biens de consommation autour d'eux...
(Ci-dessus, photo d'une famille japonaise.)
On imagine bien, une fois tout ça entreposé dehors, comment se débarrasser facilement des encombrants! Coup de fil à Emmaüs, et hop "prenez TOUT"...
Mais d'un point de vue pratique, nous n'avons pas pu envisager cette démarche (trop de circulation en bas de chez nous...)
Pour désencombrer la maison, nous avons donc pensé à une autre technique, moins poétique et plus laborieuse, qui consiste à défaire les placards un à un et se posant la question, pour chaque objet : le garder ? le balancer? Pas simple. Il est d'ailleurs presque plus facile de ne rien acheter (depuis 2 mois maintenant...) que de désencombrer.
On utilise donc la technique bien connue des "3 cartons, un sac poubelle."
Les cartons sont estampillés “ici”, “ailleurs” et “dehors” et le sac poubelle sert au reste (pensez à trier les déchets). Les objets rangés dans “ici” auront vocation à retrouver leur place initiale, le carton “ailleurs” permet de sortir de la pièce des choses destinées à un autre lieu de rangement tandis que “dehors” signifie ... DEHORS.
Ainsi, peu à peu, on arrive à se débarrasser des choses dont on n'a plus utilité. Et même des choses dont "on aurait encore besoin... peut être... un jour..." en se persuadant que quelqu'un en a peut être l'utilité aujourd'hui.
Le carton du jour, noté "dehors" peut alors être évacué de la maison, sur freecycle par exemple, et on est content de perdre du poids, de se sentir libre et autonome et, comme dirait Tomasi, d'aller étudier cette nouvelle liberté dehors, pour profiter du beau temps...
Romain
Avec l'arrivée des premiers rayons de soleil sur la côte ouest, on sent le printemps arriver et avec lui, l'envie d'ouvrir en grand les fenêtres de l'appartement pour laisser entrer l'air neuf. Comme Henry David Thoreau, près de son étang, on pourrait aussi sortir de la maison tout le mobilier et les objets qui sont restés trop longtemps à prendre la poussière. C'est d'ailleurs le principe du magnifique Material World de Peter Menzel, où des familles du monde entier sont photographiées devant leur maison avec leurs biens de consommation autour d'eux...
(Ci-dessus, photo d'une famille japonaise.)
On imagine bien, une fois tout ça entreposé dehors, comment se débarrasser facilement des encombrants! Coup de fil à Emmaüs, et hop "prenez TOUT"...
Mais d'un point de vue pratique, nous n'avons pas pu envisager cette démarche (trop de circulation en bas de chez nous...)
Pour désencombrer la maison, nous avons donc pensé à une autre technique, moins poétique et plus laborieuse, qui consiste à défaire les placards un à un et se posant la question, pour chaque objet : le garder ? le balancer? Pas simple. Il est d'ailleurs presque plus facile de ne rien acheter (depuis 2 mois maintenant...) que de désencombrer.
On utilise donc la technique bien connue des "3 cartons, un sac poubelle."
Les cartons sont estampillés “ici”, “ailleurs” et “dehors” et le sac poubelle sert au reste (pensez à trier les déchets). Les objets rangés dans “ici” auront vocation à retrouver leur place initiale, le carton “ailleurs” permet de sortir de la pièce des choses destinées à un autre lieu de rangement tandis que “dehors” signifie ... DEHORS.
Ainsi, peu à peu, on arrive à se débarrasser des choses dont on n'a plus utilité. Et même des choses dont "on aurait encore besoin... peut être... un jour..." en se persuadant que quelqu'un en a peut être l'utilité aujourd'hui.
Le carton du jour, noté "dehors" peut alors être évacué de la maison, sur freecycle par exemple, et on est content de perdre du poids, de se sentir libre et autonome et, comme dirait Tomasi, d'aller étudier cette nouvelle liberté dehors, pour profiter du beau temps...
Romain